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Oser démissionner : Mon témoignage de salariée déprimée à freelance épanouie

Oser démissionner

Oser démissionner n’est pas chose aisée. Je tenais à écrire cet article car le jour où l’envie de démissionner est devenue oppressante, j’étais assoiffée de témoignages qui me réconforteraient dans mon choix. Et là, déception ! Je n’en ai trouvé qu’un seul ! Je suis pourtant persuadée que bon nombre de personnes sont dans cette situation. D’ailleurs si vous avez cliqué sur ce lien, il est fort probable que vous soyez concerné !

Pour que vous en sachiez un peu plus sur mon parcours, commençons par-là : le jour où j’ai prononcé ces paroles : je démissionne. Quitter ce confortable CDI, avec ses nombreux avantages. Cdi, confort, sécurité, certes. Quand est-il de l’épanouissement ? De l’enrichissement ? Plus simplement, quand est-il du bonheur ?

oser démissionner
La joie, c’est plutôt un bon choix non ?

Le chemin de la réflexion avant la démission

Le mot est fort : bonheur. Mais c’est un mot important. Nous sommes tous à la recherche du bonheur, non ?  Nous désirons tous atteindre cet état d’être et d’esprit heureux, libre et serein. Pour l’atteindre, je pense que peu importe la situation professionnelle finalement, c’est en nous, c’est une question de choix. À nous de décider de cultiver cette graine de bonheur ou de la laisser à son état originel.

Oser démissionner
L’image parle assez d’elle-même non ?

Mais je m’égare ! Je veux vous parler de ma reconversion professionnelle. Le jour où j’ai enfin prononcé ces mots : je démissionne. Bon certes, tout cela est lié. Je n’étais pas heureuse dans ma vie de salariée. J’étais employée dans une grande banque française. « Conseillère banque en ligne » précisément. Horaires fixes, pauses chronométrées, connexion au poste surveillée et même l’heure de déjeuner fixe. Quelle horreur : on t’impose l’heure à laquelle tu dois avoir faim, c’est ça le concept ? « Oui Léa, c’est ça le concept », dixit ma chef d’équipe lassée de mes questions. On pourrait croire comme ça que mon travail était semblable à une prison, pas du tout ! Quelques règles étaient certes exagérées à mon goût mais c’était plutôt tranquille. Simplement, la redondance de mon activité, le peu de possibilité d’évolution, les soucis divers et variés d’informatique, la négativité ambiante… Tout cela a entraîné quelques petites « dépressions ». Il fallait que je quitte mon travail. Mais pour quoi faire ? Comment ?

Oser démissionner et travailler à mon compte

Outre ce trop-plein de négativité, ce qui m’a poussé à opter pour une reconversion professionnelle et à oser démissionner c’est l’envie profonde de me rendre utile. Je souhaite que mon travail ait un sens. Me lever chaque matin avec comme objectif de satisfaire des clients que je choisis et les aider sur des sujets utiles et pertinents. Surtout pas travailler pour une multinationale, une grande entreprise ou toute autre structure qui nous voit comme un simple pion.

Enfin, une chose que je me suis souvent répétée : Léa, qu’as-tu envie de voir quand tu auras 80 ans et que tu te retourneras sur la vie que tu as menée ?

Avril 2020 : Le déclic

Vous vous souvenez tous de ce cher premier confinement en mars et avril 2020. Bien sûr que vous vous en souvenez. Merci confinement. Pourquoi ? Grâce à toi j’ai découvert le télétravail. Le télétravail a été une révélation pour moi. J’ai décidé de trouver une activité qui me permette de travailler depuis chez moi où n’importe où ailleurs. L’idée de quitter mon job commençait enfin à prendre forme dans ma tête. Le fait d’oser démissionner commençait sérieusement à occuper mes pensées. Il me fallait trouver pour quel travail. N’étant pas du tout une pro du web, je ne pensais pas trouver une activité qui pourrait me correspondre parfaitement.

C’est donc à ce moment-là que j’ai découvert le métier de rédacteur web.

Par le passé, j’avais créé deux blogs lors de ma tentative d’expatriation en Angleterre (un sujet que j’aborderais peut-être dans un futur article d’ailleurs). J’aimais beaucoup écrire des articles, me rendre utile en renseignant les Français qui comme moi, souhaitaient tenter l’expérience londonienne. Mais voilà à l’époque, je n’y connaissais rien en référencement naturel ni en blogging plus largement. Le trafic sur mon blog était donc quasi inexistant, mis à part les visites des sympathiques membres du groupe Facebook des Français expatriés à Londres.

Bref, je savais que j’aimais écrire, je lis beaucoup, je suis de nature curieuse, « mon bac L pourra enfin me servir », !! pensais-je. Je plaisante… quoique. Mon idée était née : je vais devenir rédactrice web.

Rédiger pour le web est devenu mon métier

Oser démissionner : Août 2020 : La prise de décision 

Nous voilà l’été, mon idée mûrit mais j’ignore encore comment faire pour quitter mon travail, comment avoir des aides financières pour m’aider à démarrer mon activité (Eh oui, quand tu es seule tu as des charges à payer !). Ce n’est pas pour rien que j’utilise le terme « oser démissionner » ! Car tout le monde n’ose pas franchir ce pas. Je me rappelle que j’écoutais déjà depuis un an des entrepreneures qui disaient avoir démissionné pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale sans trop se soucier de cet aspect : elles n’étaient pas seules. Mr Léa V. n’existant pas, je me disais que c’était impossible de quitter mon job toute seule. J’avais absolument tout faux. Déjà parce que quand on est seule : si on chute on entraîne que soi-même : pas de mari ni d’enfants concernés. Et aussi : à tout problème existe une solution. Quand on veut vraiment quelque chose, nous l’obtenons. Il suffit de mettre tous les moyens en œuvre pour y parvenir.

La solution financière qui m’a aidé à démissionner

oser démissionner
Avec ou sans aides financières, démissionner est possible !

Août 2020 donc, nouvelle « dépression » je suis en arrêt pendant un mois. J’ai pris du temps pour moi, pour réfléchir aux différentes options qui s’offraient à moi. Au bout de 48h c’était décidé : je démissionnerai quoiqu’il arrive.

C’est alors que tout s’est facilité. Il se trouve que mon père m’a proposé naturellement de m’aider financièrement pour me verser la somme nécessaire pour palier à 4 mois sans salaire. Car oui, si vous démissionnez, vous n’avez pas d’allocations chômage. Au bout de 4 mois, vous pouvez (et c’est donc ce que j’ai fait) déposer votre dossier de demande d’allocations afin qu’il passe en commission. Bien sûr, mon dossier était solide : nombreux RDV avec un organisme spécifique pour l’accompagnement des auto-entrepreneurs, validation de formations, prospection, etc.

Démission et chômage : le combo idéal pour se lancer

C’est ainsi que j’ai pu obtenir les aides de Pôle Emploi dès le mois de février 2021. Cela m’a permis de lancer mon activité sereinement en ayant ce filet de sécurité. Bien sûr, j’avais un plan B au cas où mon dossier ne passerait pas (on n’est jamais sûr de rien, malgré un dossier béton, je me préparais au pire). J’ai cherché autour de moi et une amie était prête à me prendre en CDD pendant 6 mois dans son entreprise. J’étais donc sereine, quoi qu’il arrive j’avais trouvé des solutions.

Certains penseront : « Elle n’était pas complètement seule, sans son père elle n’aurait pas pu démissionner. » Ou se diront à juste titre « moi je n’ai pas un père qui peut m’aider financièrement ! ». Eh bien figurez-vous que j’y ai pensé par la suite et je me suis dit : oser démissionner est possible et à la portée de tous. Comment ? Tout simplement en économisant :

  • Vous calculez le montant de toutes vos charges pour 4 mois : loyer, charges, courses, etc.
  • Puis pendant un certain nombre de mois vous mettez cette somme de côté.

La démission devient alors possible si comme dans mon cas, votre entreprise est frileuse de délivrer des ruptures conventionnelles. Et quelle fierté le jour où vous êtes face à votre RH et lui annoncez sûr de vous : « Je démissionne ! ».

La démission, et après ?

Être freelance c’est aussi pouvoir travailler de partout !

Oser démissionner c’est bien, et après ça donne quoi ? Une fois ma décision prise, j’ai démarré ma formation en rédaction web. Formation de Valérie Sakly que, soit dit en passant, je vous recommande sans hésiter pour les intéressés. Je vous parle plus en détail de cette formation de qualité dans un article dédié.

Quoi qu’il en soit, croyez en vous et en votre projet. Si vous aussi, vous êtes dans une situation professionnelle qui ne vous convient pas pour X raisons. Que vous souhaitez démissionner, mais que vous êtes inquiet. Que vous ne vous sentez pas aligné avec votre activité et surtout que vous avez une idée de projet : foncez. Ayez confiance en votre potentiel. Même si votre idée de projet est mince ou très peu travaillée, cela ne fait rien, libérez-vous de votre situation, prenez du recul et lancez-vous. C’est une phrase bateau mais tellement vraie : sortez de votre zone de confort, le monde qui se trouve derrière en vaut la peine !

Ma situation professionnelle à ce jour

Septembre 2022, je suis maintenant rédactrice web SEO et également Community Manager. Cela fait pile 2 ans que j’ai démissionné et pour rien au monde je ne ferai machine arrière. Je propose aujourd’hui différentes prestations de rédaction web SEO et de Community management. J’aime mon métier et surtout, je suis heureuse et reconnaissante d’avoir pu faire ce choix.

Si tu te retrouves dans cet article, c’est le moment pour toi lecteur, lectrice, de prendre des décisions et surtout d’agir.

Et ma nature curieuse ne peut s’empêcher de prendre le dessus en te demandant : que souhaiteras-tu voir en te retournant sur ta vie à 80 ans ?

Si toi aussi tu souhaites te lancer dans l’entrepreneuriat, télécharge le guide ultime pour te lancer sereinement dans l’entrepreneuriat, 100 % GRATUIT !

6 commentaires sur “Oser démissionner : Mon témoignage de salariée déprimée à freelance épanouie”

  1. Hello Léa ,

    Merci pour ce joli témoignage qui aidera, j’en suis sûre, pas mal de personnes malheureuses dans leur travail. Pour ma part, j’ai eu la chance de bénéficier d’une rupture conventionnelle. Je ne sais pas si j’aurais eu ton courage, alors bravo ! =)

    Assiétou

    1. Coucou Assiétou!

      J’espère en tout cas que mon témoignage pourra motiver les personnes en manque de confiance pour franchir le pas de la démission! C’est top que tu aies pu bénéficier de cette rupture conventionnelle. Merci pour tes encouragements 🙂

    2. Merci pour ce témoignage !! Je me retrouve beaucoup dans ton parcours, je travaille dans un centre d’appel et je n’en peux plus 😂. Heureusement que c’est un contrat d’interim qui se termine dans quelques mois. Merci encore pour ces mots, cela me motive ncore plus à faire ce que j’aime 🙏🏼

      1. Bonjour Eva !
        Contente que mon témoignage te motive ! En effet si tu es en centre d’appel, je vois vraiment le genre de travail que tu fais au quotidien. Courage! Avec de la bonne volonté, tout est atteignable 😉

    3. Merci pour ce beau témoignage léa, je suis en pour-parler avec ma conscience je compte démissionner d’ici peu mais peur car j’ai pas de M.Chanel comme tu disais dans ton article, mais plutôt une « mini »Chanel et je stresse + pour elle. En faisant parti d’un grand groupe eux aussi ne sont pas adepte du tout des ruptures je réfléchis donc encore 🙁

      1. Merci pour ton retour Chanel !
        Quand tout ne dépend pas que de nous, franchir le pas est plus difficile, mais pas impossible ! Courage à toi, je suis sûre que tes efforts paieront et que ton activité en freelance et en side project de ton job te permettra rapidement de démissionner. Je te le souhaite profondément en tout cas 🙂

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